Handicap 5, juste qu’il faut …
7 : À la date de 20213, c’est le nombre d’Open d’Open internationaux glanés par Léa sur le circuit gabonais.
Léa sur le parcours du Mindoumbé à Libreville.
Au Gabon, elle compte parmi les références du golf féminin amateur. Habituée des podiums, la native de Port-Gentil dans l’Ogooué Maritime a chopé le virus de la petite balle blanche à l’âge ou les petites filles demandent au père noël une Barbie blonde aux cheveux longs, 9 ans.
Dès cet instant, le golf club de Libreville devient sa seconde habitation. Sans coach, mais bien déterminée à aller au bout de ses rêves, Léa s’investit à fond dans le jeu, se cultive sur le golf et est admirative de la golfeuse suédoise Annicka SORENSTHAM. En 12 ans de pratique, elle avoue n’avoir eu que 10 cours de golf et sa seule expérience aux côtés d’un coach, remonte à son passage dans une équipe de golf alors qu’elle suivait ses cours à l’université de Toulouse.
Seule sur le parcours, la jeune demoiselle de 1m62, au physique appréciable, à la chevelure longue et soyeuse d’un noir frappant et bien assorti à son teint clair qu’accompagne très souvent un sympathique sourire. Léa est responsable et maître de ces coups. Léa est responsable et maître de ces coups. Elle n’a comme guide que son mental, son expérience dans la expérience dans la discipline et sa rage de vaincre, auxquels s’ajoute son porte bonheur de toujours, une dent de requin qui ne la quitte jamais. Un solo qui lui réussit jusque-là, si on s’en tient aux résultats : vainqueur de l’Open de Moanda (2), de l’Open de Libreville (4), de l’Open de Port-Gentil (1), du trophée de l’indépendance en 2005. Elle a fait 3 podiums au West All African Challenge Trophy dont 1ère à Libreville, 2ème au Sénégal et au 2ème au Togo. Elle a également remporté des tournois classiques : Air France, UGB, Royal Maroc ? Celtel, Castel, Acciona… avant de marquer une pause.
Come back réussi
Ceux qui craignaient qu’elle ait perdu la main après 4 années passées loin du green, pour focaliser toute son attention sur ses études universitaires et obtenir son diplôme de compatibilité à Toulouse en France, sont vite rassurés. Léa fait son come back en Avril 2013 en engrangeant les victoires : 2ème au West All African Challenge Trophy au Togo, vainqueur amateur XXXème Open de Libreville et pour ce qui est des tournois classiques, le tournois Beaufort.
Depuis le début de l’année et attendant de se lancer dans la vie active, Miss NJOUBOUELLA prend part à plusieurs compétitions au Gabon et hors des frontières. La championne au regard félin, joue en brut chez les amateurs avec un handicap de 5. Juste ce qu’il faut pour passer du rêve à la réalité « j’aimerai bien passer le diplôme pour être moniteur. J’ai le niveau, j’ai le handicap. Après il faut partir un an pour avoir le sésame. En fait, j’ai le même pour passer pro. Et oui ! J’ai envie de me concentrer pour cela, même si je suis la seule femme (au Gabon)… ».
Espérons que notre fan de Tiger WOODS, qui reconnaît avoir fait de belles rencontres dans le golf, emboîte le pas à Marion RICORDEAU. La golfeuse française avec laquelle Léa NDJOBOUELA a joué les juniors au Touquet dans le nord de la France, a en effet depuis lors, fait le grand saut en devenant professionnelle.
En attendant, son ciel dégagé et bleu comme sa couleur de prédiction, lui permet de savourer en toute quiétude son titre de vainqueur au XXXème Open de Libreville. Se maintenant ainsi sur la plus haute marche du podium de Libreville.
Par Raïssa Laure Medza