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Côte d’Ivoire, terre de golf a son Open

Fondé en 1980, il est probablement l’un des plus anciens Open de l’espace francophone d’Afrique. l’Open de Côte d’Ivoire est un tournoi est ampilé «international de golf». C’est en 1981 que l’Open de Côte d’Ivoire rejoint le Safari tour et intègre le calendrier du Challenge Tour basé en Europe en 1990 et1991, et de 1996 à 1999. C’est deux bastions étant le Président Golf Club de Yamoussoukro et à l’Ivoire Golf Club d’Abidjan.

Gary Player, à jamais le premier

En Afrique francophone, la Côte d’Ivoire bénéficie du «label qualité». Son Open a vu défilé les plus grands noms du mondial. Et certains comme Vijay Singh, Ian Poulter et Gary Player ont remporté le saint graal. Le recordman avec 3 titres enregistré entre 1981 et 1988 étant l’anglais Gordon J. Brand.Après une halte de 18 ans, halte dû à la crise ivoirienne, le ghanéen Vincent Torgah remportera l’Open est ampilé «come back». Un autre golfeur de l’Afrique «anglophone» marquera son empreinte en 2019. Il s’agit du pensionnaire du circuit asiatique Sinshine tour, le zambien Madalisto Mouthiya.

Le Sud africain Gary Player, l’un des 10 plus grands de l’histoire du golf mondial est le premier à inscrire son nom au panthéon de l’Open de Côte d’Ivoire. Cette belle victoire s’écrira sous le regard bienveillant du Président Félix Houphou et Boigny Pour sa deuxième édition en 1981, devenu l’Open de Côte d’Ivoire, l’anglais Gordon J. Brand après un premier trou à mort subite battra Martin Poxon. C’est la même année que l’Open rejoindra le programme du Safari tour.

Yamoussoukro, retour à la case départ

La COVID-19 étant passé par là, la 21éme édition de l’Open de Cote d’Ivoire n’a pas pu se tenir en 2020. Elle prendra ses quartier pour son grand come back sur le berceau de sa naissance, le Yamoussoukro Président Golf Club du 21 au 25 Avril 2021.

Le Yamoussoukro Président Golf Club est réputé pour la technicité de son parcours. Les meilleurs golfeurs de Côte d’Ivoire tels Kouame Kouakou Richard, les africains et européens rivaliseront de swing pour le grand plaisir des spectateurs et des sponsors. L’Open de Côte d’Ivoire rejoint ainsi l’arsenal d’outil de soft power que déploiera la Côte d’Ivoire dans les prochaines années avec la Coupe d’Afrique des Nations de Football qui se tient en janvier 2023 pour renforcer l’image et le prestiges de la Côte d’Ivoire sur la scène africaine et mondiale.

Akwaba (bienvenue), comme on dit sur la terre de Marcel Soumahoro et N’Guessam laurent.

Par Alima NJOYA
clint

Quand Hollywood fait son golf

Hollywood aime le Golf

S’il fallait établir un ranking des sports ayant le plus inspirés Hollywood, la petite balle blanche partagerait le podium avec les sports de combats (boxe et les arts martiaux).

Image Culte

Le golfeur Greg Norman semblant signer une carte de score sous les yeux des acteurs Clint Eastwood et Jack Lemmon à moins que cela soit un autographe, si ce n’était la réunion de trois géants du sport et du cinéma américains, l’image serait somme toute assez banale. Le calme de cette photo culte est pourtant trompeur. Car, le trio a été au cœur d’une scène qui va rester culte dans l’histoire du golf et du Pro-Am de Pebble Beach, en Californie, l’une des mythiques étapes du PGA Tour. Cette épreuve accueille traditionnellement lors de son premier tour des amateurs et des professionnels et parce que l’on se trouve non loin d’Hollywood, de nombreuses stars y participent en duo avec de grands champions. On est donc au 16e trou de cette édition 1987 quand Jack Lemmon expédie sa balle à l’extrême bord de la falaise. Son partenaire du jour, le golfeur Peter Jacobsen, lui déconseille de la jouer. Trop dangereux.

Frisson assuré

La falaise s’élève à 25 mètres au-dessus du Pacifique et les plantes grasses rendent le terrain glissant. De quoi faire frissonner l’alpiniste ou le cascadeur le plus téméraire. Mais, pas l’acteur du film culte de Sergeo Leone et la musique de Ennio Morricone «  Le Bon, la Brute et le Truand », j’ai nommé Clint Eastwood, le cow-boy gentlemen, associé ici pour l’occasion à Norman, qui s’amène et lui lance : « Aller, Jack, frappe cette p*** de balle ! Je vais t’aider ». Jack, qui faillit devenir vert comme un Lemon n’y croyait pas ses oreilles. Sans se faire prier, Clint, le gentleman golfeur, lui saisit alors la ceinture pour le maintenir debout, un pied dans le précipice. Les télés sont à fond, pour eux, c’est un grand moment de télévision. Les spectateurs en émoi, heureux de vivre un moment pareil. Affolé à l’idée d’une chute des deux icônes, Jacobsen saisit à son tour la ceinture d’Eastwood et le tire vers le haut. Puis Norman arrive à la rescousse et fait de même entre les quatre hommes, une chaîne de solidarité golfique se créée afin de permettre à Jack Lemmon d’extraire sa fichue balle du vide. Une chaîne qui fera le tour des écrans et entretiendra la légende des greens et ses émotions humaines uniques en son genre. Bingo, dans un geste déséquilibré mais plein de d’audace digne des scénario…Hollywoodiens, Lemmon parvient à frapper sa belle. La foule souffle de soulagement, les joueurs exultent. Hélas, au trou suivant, l’acteur… rate sa belle et l’envoie dans le décor. Tout ça pour ça ? Demanderont certains. Oui, néanmoins, un beau moment de golf, comme on aurait dit, un beau moment de cinéma. On comprend mieux pourquoi Hollywood aime le golf.

Par Charlie Ondoua
hideki matsuya

Les «trous noirs» du Master d’Augusta

Le 85éme Master d’Augusta a sonné son glas de fin le 11 Avril dernier, avec la première victoire d’un Japonais, Hideki MATSUYAMA, le 25éme mondiale porte ainsi à 6 ses titres en USPGA. Pour l’occasion, Golfica revisite pour ses fidèles lecteurs les différents trous qui ont eu à dompter même les plus grands comme Gary Player, Tiger Woods, ou plus près de nous Rory Mcllroy. Ces différentes difficultés sans lesquelles,Augusta ne serait pas le plus grand des grands Chelems du golf du mondial.

Toboggan Infernal

On aurait dit le titre d’un film Hollywoodien. Mais, c’est le nom qu’il convient de donner à ce Par 4 de 450 mètres, plongeant vers le green, tel un toboggan pour l’enfer. Ce grand virage droit gauche n’est pourtant pas le plus intimidant à l’œil, mais en 2011, le Nord Irlandais ne s’est pas remis de sa «faute carre» horrible dès le départ.
Triple bogey (7 coups), titre envolé et un traumatisme mental pour Rory Mcllroy qui perdra toutes ses chances d’enfiler la célèbre«veste verte».

Trous Noirs

Gagner ou mourir, mêlant beauté et pièges diaboliques, c’est le menu annuel duMaster sur le parcours de l’Augusta National. Voici quatre aperçus mythiques de ces trous mêlant paradis et enfer. Mais, passage obligé pour atteindre le saintgraal.

Trou 11: Le tunnel vers la guillotine

Le «Amen corner», le légendaire, est démarré par le onzième, surnom de l’enchaînement 11, 12, 13éme trou. Pour certains, c’est là où se joue souvent leMasters. Rien que la mise en jeu vous murmure ce qui vous attend pour la suite. C’est tout simplement flippant, pas plus large qu’un couloir pour l’échafaud. La suite est pire, fortifié avec de l’eau à gauche du green et ce bunker, à droite, mis là exprès pour punir les timorés. En 1987, Larry Mize y volera la victoire àGreg Norman, en mort subite, en rentrant une approche invraisemblable de 40m. L’Australien ne digèrera pas ce retournement et, malgré ses 331 semaines à la place de n* 1 mondial, ne gagnera jamais le Masters.

Trou 12: Courte par sa distance, longue par sa pénitence

En théorie, pour un pro, c’est de l’amuse-gueule. À peine 140m, un Par.Pourtant, le douzième trou est le plus craint, avec ce couloir de vent imprévisible à mi-distance rendant la balistique aléatoire. Un coup trop long oblige à une approche quasi injouable. Largement en tête lors du «moneytime» en 2016, le tenant du titre Jordan Spieth y fera exploser ses espoirs et son ego. En deux balles dans l’eau, le Texan de 22 ans, intouchable, ruinera en dix minutes tout son capital confiance.

Trou 15: Casino ou Casse pipe

Quand on fini le trou N°15, on peut se demander, si les organisateurs ont réellement envie de céder le prize money dédie à ce tournoi? Ce trou semble plus conçu autant pour châtier que pour récompenser. L’histoire de SergioGarcia avec le trou 15 résume l’esprit de cette interrogation exprimée plus haut.En prenant le risque d’attaquer ce green en deux coups puis en y réussissant une agle (trois coups au lieu des cinq requis), l’Espagnol a fait basculer le Masters2017. Un an plus tard, même trou et fortune inverse lors du premier tour.Trompé par l’excès d’effet rétro, dupé par des pentes vicieuses vers la pièce d’eau, le tenant du titre allégera son sac de cinq balles, alourdissant sa carte des core de 13 coups. Dix de plus qu’a sa dernière visite!

 

Par Charlie Ondoua
nasser njoya

Le golf, ce refuge de valeur contre la COVID-19?

À l’heure où, dans ses fondations, le monde est ébranlé par une pandémie sans nul autre pareil, nous contraignant à revisiter les socles des valeurs de l’humanité, seul garant avec les progrès de la médecine d’assurer la survie de notre planète, c’est à cet instant que les golfeursdoivent se rappeler de la chance qu’ils ont de pratiquer un sport socle granite des nobles valeurs.

GOLFICA revisite pour vous quelques unes de ces valeurs qui pourront à leurs modestes niveaux contribuer, s’ils sont appliqués, à la sauvegarde de la planète.

RESPECTLe golf est un sport basé sur le respect. Le respect de l’adversaire, le respect de l’environnement et le respect des règles de jeu. Quand l’adversaire joue, on a le devoir de se taire, après avoir joué, on le devoir de remettre les mottes de gazon en place, en cas de non respects des règles de jeu, on est sanctionné par des pénalités prévus dans la réglementation. Cette valeur nous rapproche du respect des mesures barrières. Sans respect, face à la COVID-19, nous ne pourrions pas nous en sortir.

Honnetete

Le golf se joue sans arbitre. Chaque golfeur se doit d’être honnête envers son partenaire de jeu, en communicant le score exacte de sa carte, tout comme, afin de vaincre la COVID-19, nous devons être honnête envers nous même, en adoptant des attitudes hygiéniques requises en public comme en privé.

Discernement

En une fraction de seconde, sur un parcours de golf, face à nos 14 clubs, afin d’améliorer notre carte de jeu, nous n’avons que quelques secondes pour choisir le club adéquat pour jouer le meilleur coup. La COVID-19 nous oblige à adopter des nouvelles modes de vie et attitudes envers nos proches. Tendre la main ou ne pas tendre, se faire la bise ou s’abstenir, une accolade, ou se saluer avec le coude comme le recommande les mesures barrières, tout doit se décider en quelques secondes. Et pour cela, le discernement est souvent convoqué.

Humilite

Dans le golf, le score d’aujourd’hui n’a absolument rien à voir avec celui de la veille ou du lendemain. Il faut pour cela à chaque coup, à chaque parcours joué, adopter l’humilité. Sinon, son jeu s’en ressentira. En cas d’atteinte de la COVID-19, il faut avoir l’humilité de le reconnaître, faire le test et entamer un traitement. Être atteint de la COVID-19 n’est pas une fatalité.

Discipline

Au golf, la discipline est de rigueur. Pas beaucoup de place à la créativité. Bien que, les deux puissent aller ensemble, tout doit se faire dans une totale concentration et discipline. Au golf, la discipline est de rigueur. LA moindre erreur se fait ressentir sur sa carte de jeu.La lutte contre la COVID-19 requiert une rigoureuse discipline de notre hygiène de vie. Vaincre l’adversaire commun qu’est la COVID-19 passe par là.

Perseverance

Comme dans toutes disciplines, au golf, les débuts sont difficiles. Pour atteindre un meilleur niveau de jeu, la persévérance est meilleure compagnonne. Face à la COVID-19, chez plusieurs personnes, le confinement ou les mesures barrières peuvent être usant. On peut être tenté de relâcher ou baisser la garde. C’est justement durant ce moment d’hésitation qu’il faut persévérer dans la lutte contre cette pandémie. Au quotidien, sur les greens ou dans la vie, le golfeur se retrouve ainsi à conjuguer des valeurs d’un sport noble, mais, également des valeurs universelles susceptibles de lui sauver la vie et celle de la planète. C’est aussi pour cela que le golf est un sport de gentlemen.

 

Par Nasser NJOYA
PDG de PALMARES WORLD (Maroc)
Directeur Associé de PSO-PALMARES SPORT ORGANIZATION
(New-York/Casablanca/Douala/Kigali)
le mindoumbé golf club

Le parcours du Mindoumbé Golf Club dans toute sa splendeur.

Situé dans le Sud-Ouest de Libreville, le golf club de Mindoumbé est l’une des anciennes arènes golfiques que compte le Gabon.

Trente ans d’existence

Avec son légendaire parcours baptisé du nom de Pierre BLEGENT, cette arène est un véritable régal qu’aiment à parcourir les golfeurs venus de tous les coins  de la planète. Très prisé des amoureux de golf qui s’y déploient à cœur joie, le parcours Pierre BLEGENT offre à perte de vue une mosaïque de paysages impressionnants.

Le site est magique

On peut apercevoir alignés et à perte de vue des arbres se mélangeant à de petits palmiers et cocotiers qui font la fierté de ce site unique dans son genre.

L’enjeu sportif

L’organisation de son «Open de Libreville», portant symboliquement le nom de la ville capitale du Gabon, est un évènement golfique majeur. Durant 4 jours,ce majeur met sur la sellette des chaudes empoignades entre joueurs professionnels et amateurs.

5 km 5, est sa distance

Parcourir Pierre BLEGENT requiert une certaine condition physique et des aptitudes techniques énormes pour arpenter les 18 trous qui constituent son côté sportif.

Ses greens

Avec ses greens toujours en état, l’étendue de sa pelouse s’apparente à un tapis déroulé sur lequel les golfeurs déploient des swings, des drives et des putts au gré de leurs performances.

Le club house

C’est l’endroit idéal ou l’on peut aisément se restaurer entre adversaires après, une intense partie de golf. Situé à l’entrée du site golfique, le club House est constitué d’un restaurant et d’un bar qui offre une pluralité de services à des services à une clientèle diversifiée, composée d’occidentaux, d’orientaux et africains. Le club house a également son mausolée ou sont soigneusement rangés par le golf club de Mindoumbé. Histoire de se souvenir et de refaire ensemble le
parcours de 1964 à aujourd’hui. Occasion d’emprunter au golf de Moanda son célèbre slogan ‘’Que du bonheur’.

quinté gagnant

Quinté gagnant pour Jean Dacruz

Quinté gagnant pour Jean Dacruz

Capitaine du Yaoundé golf club et vainqueur du tournoi.

Le jockey en chef du Pari mutuel urbain camerounais a remporté la cinquième édition du tournoi Le Jour Tournament.

Un jockey nommé Dacruz

Pour gagner Le Jour Tournament, un tournoi phare du calendrier golfique national, il faut de l’expérience et des nerfs d’acier. Car le parcours du YaoundéGolf Club, situé sur les collines de Febé, s’apparente parfois à un concours d’obstacles (de collines) et peut pour certains se transformer en séance de torture mentale et physique. Vainqueur avec brio et maestria de tous les obstacles qui ont jalonnés cet après-midi pas comme les autres, Jean Dacruz aura connu toutes les émotions. «Je suis heureux de repartir avec le trophée de vainqueur; ces derniers jours, je me suis bien préparé» s’est réjoui le directeur général du Pari mutuel urbain camerounais (PMUC), au cours de ce dimanche de 25 avril, il a été le meilleur des 65 participants à ce rendez-vous traditionnel organisé par le quotidien le Jour. Grande est encore cette victoire, lorsqu’il apparaît que depuis la première édition(2009), Le Jour Tournament accueillait pour la première fois des golfeursde Douala et Kribi, ces derniers apportant à ce cinquième opus, une coloration
toute particulière. Et c’est à juste titre que son promoteur Haman Mana a déclaré: «cette compétition se bonifie d’année en année».

Dernier récital avant l’Open International

A quelques semaines de l’Open International du Cameroun, cette compétition sonne une répétition grandeur nature. «Je n’ai pas joué pendant six mois. Pour l’Open International du Cameroun qui arrive, je vais continuer à travailler pour être au point» assène Gisèle Betayéné. Jean-Simon Ongola quant à lui estime que:«Le niveau de jeu a été satisfaisant, j’ai joué dans une équipe ou tout le monde s’est bien défendu. A quelques jours de l’Open International, j’ai aussi trouvé que la course au Parc est une formule originale, parce qu’elle permet à tout le monde d’aller chercher au fond de lui-même».

5: Comme le nombre d’éditions du tourni, Le Jour Tournament organisées au Yaoundé Golf Club.

Et c’est sans grande surprise qu’au moment du verdict des greens, Jean-Marie Ngah Koumda et Elise Emtcheu n’a pas dissimulé sa joie:«Je suis fière de ce prix, surtout que je réalise cette performance pendant le tournoi Le Jour, ce journal auquel je suis abonnée depuis longtemps». Elle venait ainsi d’arracher le Long Drive chez les dames. Cette performance a été également réalisée par «la terreur de la Lékié» ou «Le lion d’Evodoula», c’est selon, Jean-Marie Ngah Koumda (vainqueur de cette spéciale lors du Golfica Open des Rois Bamouns en décembre 2012). «Je joue au golf comme je fais la politique. Mes performances en golf sont le résultat de mes efforts en politique» rappelle notre député qui ne perd jamais de vue les batailles qu’il livre à l’hémicycle.

Une compétition pleine de valeurs

En cette année ou des tournois se sont raréfiés sur bon nombre de parcours, la régularité de cette compétition. Le Jour Tournament, démontre à ceux qui en doutaient encore le sérieux de ce quotidien et sa volonté d’inscrire le nom de cetOpen dans l’histoire golfique nationale. De 2009 à 2013, Le Jour a toujours parié sur le bon cheval, celui de la constance, de la régularité. Et ce n’est pas Yves-Martin Ahanda Assiga, président de la Fédération de golf qui le démentira:«le golf impose comme qualité la régularité, et Le Jour est régulier non seulement dans l’organisation, mais aussi dans la qualité des compétitions. Le Jour met aussi l’accent sur les valeurs d’amitié, de convivialité. Ceci fait quetous, nous y prenons part. Même quand on est pas en forme, même quand on a pas envie, on vient jouer le tournoi Le Jour». Pour tous ceux qui n’y ont pas été pour des raisons diverses, ou qui ont mis un doigt d’honneur à faire autre chose, rendez-vous l’année prochaine pour la passede 6.

Par Ateba Biwolé
golf west and central africa

Golf West & Central Africa

CHALLENGE TROPHY

QUAND LES FEMMES DECIDENT DE CARESSER LA PETITE BALLE BLANCHE…

Les équipes présentes à cette compétition.

La capitale Togolaise a accueilli l’édition 2013 de ce tournoi féminin de plus en plus prisé en Afrique et de plus en plus apprécié dans le monde.

Un peu d’histoire pour commencer

Le West and Central Africa Challenge Trophy (WCACT) est une rencontre deséquipes féminines de golf de la zone de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, qui se tient sur un tournoi de préparation bisannuel pour le «All Africa Challenge Trophy (AACT)», au niveau de toute l’Afrique. Chaque équipe est composée d’un maximum de 4 joueuses et les deux meilleurs sont retenus. L’idée du WCACT est née lors de l’AACT en Namibie en 2004, ou 5 des 16 pays participants étaient originaires de la zone de l’Afrique de l’Ouest. Son expansion se poursuit en 2005 avec le Ghana qui accueilli la première compétition sous le nom «PRE-AACT». Tournoi auquel 7 pays avaient participé. Six pays honorèrent de leur présence l’édition suivante au Gabon en 2007. Le nom de la compétition prît la nouvelle appellation «West and Central Africa Challenge Trophy» reflétant mieux désormais les pays participant, avec non seulement l’Afrique de l’Ouest, mais aussi les pays francophones de l’Afrique Centrale.
La troisième compétition fut organisée par le Nigéria en 2009. A cette occasion, 4 pays seulement avaient été en mesure d’y participer. L’année 2011, fut l’édition Sénégalaise et le nom du pays de la TERANGA se justifia une fois de plus. Car l’étape Sénégalaise reste à ce jour celle qui a reçu la plus grande participation jusqu’à cette date: 8 pays avaient pu profiter du superbe parcours de Dakar. Ce record a été égalé avec le Togo qui a eu l’honneur d’accueillir le 5ème WCACT du 7 au 9 mai 2013. Il faut espérer que cette importante compétition féminine«amateurs» verra lors de l’édition 2014 de l’AACT au Kenya, la participation de toute la zone de l’Afrique de l’Ouest et Centrale composée des pays suivants: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, R.D. du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, R. du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

Un peu de golf pour terminer

L’édition 2013 du West & Central Africa Challenge Trophy (WCAT) qui s’est tenu dans la capitale Togolaise a vu 27 golfeuses reparties en 08 nationalités. Si les Lionnes Sénégalaises constituent le plus petit contingent avec deux golfeuses, elles ont prouvé que le nombre ne faisait point la qualité que le nombre ne faisait point la qualité en occupant la 1ère (DIEYE Oumou) et la 9ème place (LEGGET QUIST Ann) au classement individuel. Ainsi que la 1èreplace au classement par équipe. Les panthères Gabonaises feront honneur à l’Afrique central en occupant la 2ème place du podium en individuel par Léa NDJO-BOULEA. Marie-Cécile PONCET occupant le 7ème place, Lee Aron (12ème), et Be Leslie (18ème) permettront au pays de Sylvia BONGO ONDIMBA de terminer 3ème par équipe. Le Cameroun avec Hélène LANCESSEUR (16ème), NAAZS Joyce (20ème) et DALLOH Elih (22ème) permirent tout de même aux poulines de Chantal BIYA de terminer à la 6ème place par équipe. La Nigériane OYOME Evelyn complétait le podium arrivant à la 3ème place et permettant sur le coup au pays des greens eagles d’occuper le 4ème ranking par équipe. A ce jeu de qui est la merveilleuse golfeuse par équipe et en individuelle, la Gambie occupa la 8ème et dernière place. Les belles gazelles zambiennes ont trusté la 11ème (SPIRLET Michele), la 26ème (GUILLERET Catherine) et la 27ème dernière place (CHAFFOIN Brigitte).

Ce tournoi âprement disputé démontre une fois de plus que la femme n’est pas seulement l’avenir de l’homme dans la vie quotidienne, mais elle est également l’avenir de l’homme dans… le golf. Vivement 2014.

8: Comme le nombre de nations ont participé au west and Central Africa Challenge Trophy 2013.

Par Peter Walker
nathan rubinelli

Nathan Rubinelli, Un lyonnais dompteur des lions

Nathan Rubinelli sur le parcours du KGCC.

Si on était dans une histoire de conte de mille et une nuits, on aurait bien pu commencer ainsi : il était une fois, une LYONNAIS qui dressait la petite balle blanche au pays des lions indomptables.

En 17 tournois, il truste 16 podiums.

Dans la famille RUBINELLI, je demande Karine ? NON. Je demande Jean Michel ? NON. Je demande Nathan ? Of course. A lui seul, Nathan pourrait organiser un tournoi olympique au regard de sa passion sportive. Ou à défaut organiser un « quadriathlon » (Ndlr : on parle plus de triathlon, d’heptathlon, quadriathlon est une invention de GOLFICA). Car le petit Nathan, mis à part le golf, aime et pratique le Rugby, le Badminton et l’escalade. Rien que ça. S’abreuvant de chacun de ces sports, le jeune RUBINELLE s’est lancé au golf en 2011, de retour d’une petite visite chez des amis golfeurs. A la vue de la pléiade de trophées de ces derniers, Nathan RUBINELLE a décidé de faire autant que ses « potos ». Jouer et gagner des trophées. Gourmand le petit ? Ambitieux aussi. Car, non seulement il gagne dès son premier tournoi, mais, 17 compétitions plus tard, le petit Nathan affiche 16 podiums, et une seule 4ème place. Et tous les tournois 2013 au KGCC ont été remportés par le jeune Lyonnais. I le Kribi Golf & Country Club dont il est membre, est l’antre d’une grande partie de ses victoires, le Tiko Golf Club dont il possède aussi une carte de membre recueille sa préférence. D’ailleurs, son meilleur souvenir golfique est estampillé « Tiko Golf Club »avec une victoire et une meilleur approche remportées lors de l’Open CAMI TOYOTA.

Idole : Tiger WOODS.

Professeur : Nazaire BATENG

Progression phénoménale ? Certes, mais somme toute compréhensible quand on a pour premier professeur de golf Nazaire BATENG et pour idole Woods. Si de Tiger WOODS il a hérité d’une grosse envie de gagner, ce qu’il fait plutôt bien, de son prof de golf Nazaire BATENG, il a acquis des fondamentaux essentiels à la pratique du golf : Bien placer les bras, ne pas lever la tête et rester concentré. Le champion qui gagne élève studieux en classe de 6ème au Collège Français DOMINIQUE SAVIO de Douala. Sachant faire la part des choses, sous le regard rigoureux et complice de Jean – Michel RUBINELLI sont père et amoureux de la petite balle blanche aussi. Nathan travaille ses cours le soir, s’offre un practice une fois par semaine et cerise sur le gâteau, boucle la semaine avec les compétitions le week-end. Et reçoit plein de cadeaux de papa et maman.

Celui qui a pour objectif à court terme d’améliorer son handicap, et pour objectif à long terme devenir pro, si possible, est comme tout humain. Il a ses doutes, ses peurs et ses craintes. Dans la rubrique « crainte », sur les greens, notre champion redoute particulièrement : Marc NASTA, Marc DARAZI, Corentin GINDRE, Colin DARMOIS et plus particulièrement EPAH Da Silva. Néanmoins, sur les greens, le petit NATHAN garde sa concentration et laisse exploser son talent pour le plaisir de Jean-Michel RUBINELLI qui est fière de son rejeton.

1998 : Marque le début des premiers amours entre AMADOU OUMAROU et le golf.

Fairways

Par Valérie Lobé

nloga

Nloga Pierre: Petit à petit, la pierre deviendra roche

‘’Pierre, pierre, sur cette pierre je bâtirai mon église’’ …La petite balle blanche; elle a bâti sur notre Pierre un green de séduction et de passion. Et nous s’est fait dans ce monde sans passion». Cette passion va naître comme un jeu d’enfant dans le cœur de NLOGA Pierre. La proximité avec le golf club de Yaoundé, les allers et venues des golfeurs sur le site, leur jeu, captivent et séduisent le jeune homme «C’était comme un jeu d’enfant. C’est à dire, on commence en rigolant, puis on prend goût et puis, qu’épris de la petite balle blanche (qui le lui rend bien), il choisit de se concentrer à plein temps au golf. «Parmi les pros, beaucoup ont commencé à m’acheter quelques clubs. Ensuite, quand j’ai vu que la pratique me prenait beaucoup de temps et que j’excellais dans le jeu, j’en ai fait ma profession.»

INDIANNA JONES DU GOLF

De la première fois où il tape sur un club en 1998, et prend plaisir à voir rouler la balle avec une sensation de rêve; à sa première compétition en 2000 au tournoi KODAK au Cameroun ou il y passe le cut, il ne garde qu’un bon souvenir. De ses premières fois, à sa première victoire en 2006 au mémorial MERYL BANY du Cameroun, «NP» reconnaît avoir toujours évolué sans coach, juste des bonnes personnes pour l’orienter «J’ai eu des caddies, des aînés qui m’ont aidé, inculqué les fondamentaux. Y’a toujours quelqu’un qui fait vos premiers pas. Et du coup, je pense à MANGA Gervais, un ami. C’est lui qui m’a vraiment fait tenir le club la première fois.»

De 2006, à aujourd’hui, ce membre du golf club de Yaoundé, globe-trotter et aventurier a fait la France, la Suisse, la Belgique, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Gabon… en attendant l’Amérique. Il est inscrit sur le circuit Nigérian. Avec pour meilleur classement sur un tournoi africain, la 4ème place, obtenu à l’Open International du Cameroun en 2010.

UN HABITUE DES PARCOURS DU GABON

«Cela fait 6 à 7 ans que je viens au Gabon. Et pour cette saison, c’est la 2ème fois, car j’ai été à l’Open de Moanda». NLOGA se plaît en terre gabonaise et reste optimiste. En prenant part au XXXème Open de Libreville, il vise comme ses adversaires la grosse cagnotte«C’est ma quatrième participation. Ce qui attire les pros à l’Open de Libreville, c’est la cagnotte de 5.500.000frs CFA». Elle va, hélas, lui passer entre les doigts. Positif dans l’âme, il accepte la défaite et sait apprécier dans l’âme, il accepte la défaite et sait apprécier le niveau de ses adversaires. Il sera classé 9ème sur 12. «Que dire? On peut venir pour la cagnotte et se rendre compte que ce

COCON FAMILIAL

Après cette open, il va se retrouver a la 15eme ou 16eme place sur le plan africain. Celui qui avoue, le visage entre les deux mains, être un introverti, ira encore puiser dans la chaleur familiale, dans le sourire et les encouragements de son épouse et leurs quatre enfants, la force et l’énergie nécessaires pour continuer. «Ma force, c’est ma famille. Quand j’ai une sortie au Cameroun où à l’extérieur. J’essaie de rester concentre pour eux. Et c’est de pense à eux qui me permet de ne pas lâcher prise.

petit a petit

Valerie Lobe Un passionné de la petite balle blanche et de la vie

AINSI PARLAIT…JACQUES MAKAKE (ex capitaine du Likomba Golf)

Un passionné de la petite balle blanche et de la vie

GOLFICA n’as pas les moyens de réaliser des interviews outre-tombe. Non, loin de là. Mais plutôt ceux de prépare ses dossiers à l’avance? OUI. Cette interview que vous allez lire et celle d’un illustre golfeur qui nous à quitter il y a quelque années. Laissant tout la famille du golf camerounais, ses amis et sa famille nucléaire dans la tristesse. Préparant un dossier sur le très rigoureux rôlede capitaine de club de golf, GOLFICA approcha «Jacquot» MAKAKE alors de l’open TRACTAFRIC de Kribi Golf & country Club en janvier 2013. Jacques, tu resteras à jamais dans notre cœur.

UN CAPITAINE CE DEVRAIT D’ETRE UN BON GOLFEUR…

Golfica: comment s’articule la vie d’un capitaine dans un club?

Jacques MAKAKE: La vie d’un capitaine tourne autour du coast master: le parcours. C’est l’élément le plus important, celui qui détermine la vie dans un club. Son entretien, celui des bunkers, savoir s’il répond aux normes attendue: c’est le plus important. Les membres viennent en seconde position et en troisième les règles du golf qu’il faut veiller à faire respecter.

Pouvez –vous nous parler de votre expérience dans le capitanat, de ce que vous avez apporté au cours de votre mandat?

Je suis un ancien capitaine en effet et précisément du Likomba golf club de Tiko. J’y ai changé beaucoup de choses lors de mon mandat de capitaine. Notamment l’accès à l’eau courante que j’ai rendu possible, les travaux d’agrandissement du club house sous l’aspect qu’il a aujourd’hui et l’entretien du parcours pour lequel j’ai acheté deux tracteurs et trois faucheuses.

Un capitaine qui n’est pas un bon golfeur au niveau du jeu (handicap), mais qui respect l’étiquette peut-il être efficace dans son travail?

Je ne crois pas, je pense qu’un capitaine de club doit être au maximum à 15 de handicap et travailler pour l’améliorer. Au-dessus ce n’est pas la peine parce qu’il ne sait pas jouer et ne connais pas encore les règles du golf. Je tiens à préciser que c’est notre problème aujourd’hui, parce les gens ne savent plus ce que c’est que les règles du golf.

Lors de votre mandat de capitaine, qu’avez-vous trouvé de contraignant dans votre mission? Quels étaient les aspects positifs?

J’ai rempli mon rôle quand il le fallait et je suis parti. On m’a demandé de revenir trois à quatre fois, mais je pense que tout le monde doit apporter un peu tout dans le jeu et on ne doit pas s’éterniser à un poste de capitaine, parce qu’après on ne visualise plus ce qu’il y a à faire. L’idée serait de changer de capitaine tous les deux ou trois ans afin qu’il y ait de l’innovation. Une vision nouvelle dans la gestion des clubs. Donc pour ce qui me concerne, il n’est pas question que je revienne à ce poste, même si on me le demande à nouveau.