« L’OPEN DES ROIS BAMOUN EST UNE IDEE GENIALE »
Président de la FECAGOLF (fédération Camerounaise de Golf), et grand précurseur de son mouvement sportif, le docteur Yves-Martin ASSIGA AHANDA n’aurai raté le GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUN pour rien au monde. Parce que sa famille nucléaire est déjà très proche de la famille royale Bamoun. Mais surtout parce qu’où roule la petite balle blanche sur le triangle national allant dans le sens du développement du golf, il se fait toujours un plaisir d’y être. Au GOLFICA OPEN DES ROIS BAMOUN, il y était et nous livre ses impressions.
Comment appréciez-vous le parcours de golf du Domaine du Petpenoun, qui a accueilli, le mois dernier, le tout premier Open Golfica des rois bamoun ?
Le terrain est golfiquement praticable, il est en bon état, les fairways sont agréables, le parcours bien tracé avec des repères identifiés, que ce soit pour les obstacles d’eau, que pour les départs. A Petpenoun, on joue très bien au golf.
Quid du niveau de jeu, surtout que vous avez l’habitude de jouer avec la majorité des joueurs qui y ont pris part à Yaoundé ?
Le niveau de jeu était difficile, parce que c’est un parcours exigeant, un parcours qui nécessite d’être connu à l’avance. Pour certains d’entre nous, c’était la première ou la deuxième fois de jouer sur le parcours du Domaine du Petpenoun. Il n’était donc pas facile de marquer, mais c’est aussi cela qui a rendu le jeu intéressant, qui a permis un beau challenge.
Un mot à l’endroit du magazine Golfica, promoteur de ce tournoi ?
Il était logique, qu’après avoir, depuis deux ans, parlé de golf, couvert les compétitions nationales et internationales, Golfica organise une compétition de golf. Les promoteurs ont profité du Ngouon, qui est la fête du peuple bamoun pour consacrer le parcours du Domaine du Petpenoun. A mon sens, c’est tout à fait logique. Logique par rapport au responsable de Golfica, monsieur Nasser Njoya, qui est, lui-même de la région, un prince de la cour royale et de surcroit un golfeur. L’Open des rois bamoun est une idée géniale, dans la mesure où elle associe le magazine à l’existence d’un parcours dans le département du Noun et elle est une compétition sous-couverte du Ngouon, qui est une manifestation traditionnelle et historique.
Et le tournoi en lui-même ?
C’est un apport supplémentaire, c’est un plus, c’est une richesse pour le golf camerounais, donc c’est une très bonne initiative. Oui, ce genre d’initiative peut faire bouger les choses, ne serait-ce que parce que les gens vont davantage s’intéresser au parcours de golf du Domaine du Petpenoun. En plus, elle enrichi le milieu d’une nouvelle compétition de golf.
Etes-vous surpris de la victoire de Steve Oyono et Rose Ngangue ?
Je ne suis pas impressionné par les deux vainqueurs. Vous savez, d’avoir fait la transhumance jusqu’à Petpenoun, on comprend que ce sont des mordus de golf. Ce sont des gens qui jouent beaucoup et en général, quand on joue beaucoup, on joue bien. Je ne suis pas surpris par leur exploit, je leur adresse mes félicitations
Par Ateba Biwolé